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la pensée moderne de Khalifa Babahouari

10 mai 2022

Bien-faire et mieux-profiter

Entre la volonté de bien-faire et celle de mieux-profiter, il y a une barrière très fine, qui s'estompe facilement chez les uns et qui devient aussi facilement une barrière chez les autres.

La volonté de bien-faire est plus positive que celle de mieux-gagner qui devient dans la foulée une volonté de mieux-profiter.
Une nation se construit solidement sur le principe du bien-faire et se fait facilement détruire par le principe du mieux-profiter.
Le principe du bien-faire qui peut s'identifier à celui du bien-être nécessité des efforts qui vont de la personne vers autrui, dans des relations dialectiques alors que les rapports dans un principe du mieux-profiter sont unidirectionnels. Les premiers posent les jalons et construisent, alors que les derniers utilisent la construction et détruisent.
Les profiteurs, les opportunistes et les arrivistes supplient de différentes manières les donneurs. Et lorsque ses derniers n'existent plus, ils s'activent à lutter entre eux, et cherchent le plus faible parmi eux pour le déchiqueter comme le font les carnivores sauvagees. C'est le début du déclin d'un ordre social.

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29 mai 2019

La France est-elle en train de devenir un pays du tiers-monde ?

 

 

" Une démocratie doit être une fraternité ; sinon, c'est une imposture."

Saint-Exupéry : Pilote de Guerre

 

Ce qui sépare ou distingue les pays du monde développé de ceux du tiers-monde n’a jamais été la richesse. Plusieurs pays du Sud ont des potentiels et des richesses qui dépassent de loin ceux de certains pays riches. Deux éléments constituaient jusqu’à présent l’essentiel de la différence entre ces deux blocs de pays : la première est la place donnée au peuple dans la décision publique, ce qui s’apparente à la démocratie ; la seconde est la gestion des affaires publiques, ce qui se nomme la bonne gouvernance.

La richesse n’a pas de valeur en elle-même, elle ne l’a jamais eu que pour une certaine conception de la vie qui a toujours existé dans la vie des hommes et qui était et est toujours considérée comme déviante puisqu’il fait passer le bien matériel avant l’humain. La valeur de la richesse réside dans le bien-être qu’elle peut engendrer pour une grande partie de la population.

Vivre dans un pays développé correspondait à cette idée de vivre mieux que dans un pays sous-développé, de là s’inspirent ceux qui s’offrent à la mort pour pouvoir vivre dans les pays de la partie nord de la terre. Mais, ce bien-être existe-t-il toujours dans ces pays ? Ces derniers ont-ils toujours le potentiel démocratique et de bonne gouvernance qui leur ont permis de faire vivre leurs citoyens dans des conditions meilleures que dans les autres parties du monde, aux dépens de ces derniers, bien sûr ?  

La montée des populismes doit être étudiée scientifiquement par rapport aux potentialités des pays du Nord, par rapport aux attentes des populations et par rapport aux élites de ces pays (nous en parlerons ailleurs). Mais nous nous arrêtons à ce qui s’appelle désormais en France « la crise des Gilets-jaunes ».

Au-delà d’une crise sociale, cet événement, qui « secoue » la France et attire l’attention partout dans le monde, révèle une grande crise politique aux niveaux de la démocratie et de la gestion. Malheureusement la France n’est qu’un exemple parmi d’autres. Où réside la crise ?

D’abord dans la conception de l’Etat dans l’esprit de ceux qui dirigent le pays. Cette conception a été fortement bousculée par la revendication de base des Gilets jaunes. « Vous gouverner, mais vous ne régnez pas à ce que nous sachons ; et pour cela, vous devez demander notre avis pour les grandes décisions ». « Pas question ! Sinon Jojo Gilet-jaune va se prendre pour l’égale des ministres ! » Hop ! La démocratie française basée sur la liberté, l’égalité et la fraternité est en train de s’évaporer. « Les casseurs se soulève contre la République ! » « La République est maintenant l’Empire des Bourgeois ». 1848 se répète en 2018. La République doit passer avant les Citoyens qui la constituent. Ce type de discours réapparait en France alors qu’il était exclusivement réservé aux dictatures du tiers-monde : il y a toujours un ennemi de l’Etat, du Gouvernement et du peuple (eh ! oui, lui aussi) qui se cache derrière les revendications et puis ceux qui se soulèvent et qui revendiquent ne sont pas le peuple et ils ne représentent pas le peuple, même si on arrive au pouvoir par les falsifications ou par 16% des voix enregistrées sur les listes électorales.

Ensuite, dans le débat public qui accompagne les protestations. Dans un pays proprement démocratique on écoute les doléances de ceux qui revendiquent même s’ils sont une minorité (on le fait encore avec plusieurs minorités, mais pas avec « les minorités économique » qui constituent la majorité de la population). En France de 2018-2019, le débat public, sur les différentes chaînes de télévision, les radios, la presse écrite et les réseaux sociaux, se plait à aller dans la dérive. Heureusement pour lui, il y a eu des casseurs, des anarchistes qui jouissent de l’occasion, mais qui en font jouir beaucoup d’autres. Comme dans les pays sous-développés, le débat ne porte plus sur les revendications des manifestants, sur l’essentiel des demandes. On ne débat plus sur les causes, sur les difficultés qui ont poussé les gens à faire des requêtes, ni même sur ses requêtes. On parle toujours des à-côtés. C’est plus reposant et ça n’exige rien. On va même plus loin, c’est-à-dire « on prend plaisir à » s’écarter du vif du sujet. Les casseurs, c’est un bon sujet de remplacement ; l’est aussi la présence ou l’absence de ceux qui veulent récupérer le mouvement ; il y a aussi les pauvres policiers qui doivent tabasser les méchants manifestants et qui doivent trouver des solutions à la crise qui devient soudainement sécuritaire, et n’est plus socio-économique et socio-politique ; et puisqu’ils ne sont pas parvenus on va avoir recours à l’armée, tout comme aurait fait une dictature d’Afrique, d’Amérique Central ou du Sud ou d’Asie. On ne se rend nullement sue les pauvres policiers sont doublement pauvres : parce qu’en fin de compte ils ont les mêmes revendications sociales et économique, et ils tabassent ceux qui comme eux auront des difficultés à acheter du tabac.

Puis, la crise apparaît dans les réactions de la classe politique. Dans l’Empire des Bourgeois, un Victor Hugo ou un Lamartine se sont joints, contre le peuple, à l’ordre et à la République de Louis Bonaparte qui allait devenir l’empereur Napoléon III. La classe politique n’est pas seulement partagée, mais elle est déboussolée, non seulement par rapport à la crise, mais par rapport à toute la vie politique. Le peuple devient un simple moyen pour créer une classe politique qui use du droit de la représentativité et profite de ce pouvoir pour décider contre le peuple qui est à la base de toute l’opération politique, mais qui n’y participe qu’une fois tous les quatre ou cinq ans.

La classe politique ne s’attendait pas à ce que, dans un pays démocratique comme la France, le peuple « se soulève » et demande une vraie démocratie, celle de Cherbuliez et non celle de Tocqueville, celle où le peuple est le vrai « démos » de la démocratie. La classe politique a été prise dans cette crise, à contre-pied. Les débats, sur tous les médias, non seulement ont montré la grande fracture, ou si on parle comme Bachelard, « la grande rupture », ils ont montré aussi une certaine déconnexion logique et argumentative, non seulement, encore, du côté du gouvernement, des parlementaires, députés et sénateurs, des élus locaux et des fonctionnaires, hauts et bas, de l’administration élue et désignée, mais aussi de beaucoup de politiciens (animateurs politiques, partisans et non-affiliés) et de plusieurs journalistes. La déconnexion argumentative devient une logique de positionnement : on ne cherche aucunement et jamais « la Vérité », « l’Utilité » et « le Bon Sens ». Ces notions sont « rejetées » presque par tout le monde. Et tous défendent plus des positions préétablies fondées sur des idéologies ou des opinions/points de vue. Un pédagogue remarquera aisément que les interrogés répondent plutôt à leurs propres questions qu’aux questions qui sont posées par les débats.

Enfin, dans le débat qui n’en est plus un ! Tout le monde parle ; on crie plus qu’on parle, et donc s’agit-il vraiment d’un débat ? Dans le tiers-monde, on appelle au débat quand on ne veut pas régler un problème : on invite les gens à parler, à dire tout et n’importe quoi et à « tourner autour du pot » sans pouvoir y accéder. Dans le tiers-monde, aussi, le débat télévisé, la plupart du temps proposé et dirigé par les gouvernants, n’est qu’un prétexte pour occuper le temps et donner le leurre de la quête de solution. La France a tendance à agir dans la même direction. Tout observateur réellement indépendant pourra remarquer que tous les débats, surtout celui proposé par l’autorité supérieure du pays, ont tendance à dévier : au lieu d'être un moment d’écoute, d'échange et de rectification, il devient un pur moment de justification et d'insistance d’un côté, puis de condamnation et d’exclusion, de l’autre.

La France vit en plein débat d’exclusion, au nom de la démocratie, tout comme cela se fait dans le tiers-monde. Le bas peuple, en pleine revendication, est débattu, discuté, analysé, mais pire, il est accusé, condamné, remis en quarantaine, une mise qui se transforme pour une bonne partie en une certaine mise à l’index. Cela s’est produit déjà dans l’histoire « révolutionnaire » de la France, mais avant qu’il n’y de tiers-monde ou de premier-monde ! Assimiler le peuple à la racaille, aux casseurs est la voie de la condamnation, la clef de l’anti-démocratie, le chemin vers l’établissement des oligarchies, des autocraties, mais aussi l’échelle qui ne permet pas de monter, mais d’aller vers le bas !!!

 

 

4 octobre 2018

Un monde sans intellectuels

Où va le monde?

Il va là où il doit aller. C'est une cetitude! Mais personne ne peutrépondre précisément à cette question. Cependant, nous savons tous que le monde ne peut aller que là où les hommes peuvent et veulent le mener!

Les Hommes sont les maîtres de leurs destins. Ils sont crées pour cela. Ils doivent rendre des compte aussi pour cela.

Le rôle des intellectuels n'est plus tenu convenablement: c'est dider les Hommes à tracer et retracer les voies de leurs destins. 

Malheureusement, ils ont failli à ce rôle. Ils suivent la vague au lieu de la guider; ils se plaisent à répéter ce que la "vague" veut entendre, au lieu de lui dire ce qu'elle doit entendre!

26 janvier 2014

L'hégémonie

Les Français sont vraiment typiques dans leurs relations avec les idéologies. Ils étaient à la naissance de l'opposition gauche/droite, mais ils n'ont développpé que ce qui a été théorisé par d'autres occidentaux.

Ces temps-ci la rupture droite/gauche, depuis les extrêmes jusqu'aux modérations, ont pris des dimensions extrêmes. On dirait que la société française est la première des sociétés européenne qui commence sa dislocation à cause de l'idéologie, alors que d'autres sociétés ont commencé cette dislocations sur des bases ethnologiques dans la plupart des cas, et sur des bases économoques dans certains cas comme en Espagne et en Italie où l'ethnocentrisme estmobilisé par des questions de niveaux de vie.

Une autre remarque avec ces idéologies, c'est leur rapport avec l'extension colonniale et post-colonniale de la France. Chaque fois que le gouvernement français est constitué des parts de gauche, la France se trouve de plus en plus appelé à intervenir dans d'autres pays: pour défendre des causes dit-on!

Mais la cause par excellence est celle de part économique, la part du gain que la france ne doit pas perdre à n'importe quel prix en Afrique, dans le monde arabe et dans certaine partie de l'Asie, autrement dit ces anciennes colonnies. 

L'Histoire colonniale française est, de façon surprenanate, lié à la gauche qui normalement dans ses références idéologiques s'oppose à la colonnisation mais pas à l'hégémonie

26 septembre 2013

Tu peux réussir à être une personne performante

 

Crois-tu à la réussite ? Parce que pour réussir, il ne suffit pas de vouloir et de désirer la réussite, il faut plutôt y croire, et même y croire profondément !

Entre croire et désirer ou vouloir, il y a un petit espace, mais beaucoup de volonté (la volonté, c’est plus que le vouloir).

Si le vouloir est une faculté, la volonté, elle, est une force qui s’exerce à partir du vouloir pour arriver du réalisable au réalisé.

Un être humain qui se respecte doit connaître en lui-même d’abord la différence entre ces deux capacité. Un petit exemple peut expliqué cette différence.

Imaginons un homme ou une femme qui veut suivre un régime alimentaire drastique pour un quelconque but. Le vouloir est déjà fixé en tant que désir, mais notre sujet ne peut réussir son « pari » que si sa volonté suit. Le fait de se priver est une action qui se fait au négatif mais c’est un acte qui nécessite pour être respecté une volonté. C’est ce principe qui bâtit l’idée de la loi, de la religion et de toute les réglementation. Chacun de ses principes ne peut réussir que si ses adeptes se trouvent la force de le mettre en évidence soit par l’application, soit par la privation.

A toi de savoir si tu peux passer du vouloir pour accéder à la volonté.  

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26 septembre 2013

Comment faire durer l'amour dans le couple

Première action : garder tous les canaux du dialogue.

Il faut parler dans le couple et continuer à parler. Mais s’agit-il de parler n’importe comment, n’importe quand et de n’importe quoi?

Non bien sûr ! Là réside la particularité de chacun et chacune et la capacité de chacune et de chacun de faire preuve d’intelligence. On n’a pas besoin d’avoir un quotient d’intelligence (QI) supérieure pour résoudre ce problème. Parler nécessite une gestion particulière qui est spécifique à chaque couple et à chaque individu.

Et si le partenaire ne veut pas parler, diriez-vous ?

Et bien, c’est là précisément qu’intervient l’intelligence dont on a parlé plus haut. Il y a beaucoup de gens qui ne savent pas que le silence est bien bonne et importante forme de la parole. Celui qui sait offrir un joli moment de silence à son partenaire est de beaucoup plus intelligent que celui qui ne sait que « produire des sons » qui parfois peuvent déranger son interlocuteur ! N’oubliez pas le proverbe : « si la parole est d’argent, le silence est d’or »

16 août 2013

Combattre la lassitude dans le couple

Combattre la lassitude dans le couple.

 

Il faut faire attention avec les idées d’ennui, de routine et de lassitude dans le couple ! Ces types de sensations et de sentiments ne dépendent pas seulement de la durée de vie d’un couple ; ils peuvent apparaître au tout début de la constitution du couple !

Il faut alors trouver un terrain d’entente dans le couple basé sur le dialogue et le partage depuis le début. Mais il faut encore plus nuancer son horizon d’attente et l’ensemble des attentes désirées chez le partenaire. A trop exiger, on ne trouve pas de réponse chez ceux qui sont devant et avec nous !

Et puisqu’il n’y arien au monde qui est négatif ou positif à 100% (et là aussi, il faut y croire profondément), il est possible de faire d’une situation d’ennui ou de lassitude un moment de réflexion qui vire vers l’entente et le partage profond. Louis Massignon a bien vu en disant qu’"Il y a des coeurs qui n'arrivent que par la lassitude jusqu'à la tendresse.".

Un moyen efficace pour combattre la lassitude dans le couple est de se dire qu’on est contre toute idée de routine et de vouloir se perfectionner dans le couple et à la maison. Faire l’amour toujours de la même façon le prive de la moitié du goût qu’il nous procure. On ne doit pas être de simple machine, mais plutôt des humains qui cherche le délice dans le changement. Un couple qui a vécu ensemble plus de trente ou quarante ans peut s’offrir le plaisir d’essaye chaque fois une nouvelle astuce. Ainsi on se dira : « on n’a jamais fait comme ça !!! »

On sera d’accord avec Paul-Jean Toulet qui a bien dit : "C'est la pire lassitude, quand on ne veut plus vouloir."

11 août 2013

Qu'est-ce que la liberté?

Qui dans le monde moderne ne sait pas qu'il est libre, qu'il défends sa liberté, qu'il continuera à la demander et à la défendre?

Mais si on s'interroge sur ce qui la liberté, qui nous dira vraiment ce que c'est?

Beaucoup de gens répondront qu'être libre c'est faire tout ce qui nous plaît! Mais est-il sûr que tout le monde puisse faire tout ce qui lui plaît?

D'autre répondront que la liberté et le fait de ne pas être oppresser par quiconque sur ces idées, ses idéaux sa façon de penser d'agir? Mais qui alors est libre de ne pas être repoussé loin de son autonomie à penser comme il le veut? N'est-on pas dominé sur la longueur de nos journées par des manipulateurs qui sont eux-aussi manipulés par d'autres manipulateurs, et ainsi de suite...?

Cependant, qui peut refuser de croire que nous sommes libres?

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